Spécifique du sud de l’Eure, le lin d’hiver se sème fin septembre et se récolte durant l’été suivant. Il passe l’hiver dans les champs.

Bien implanté à l’automne, il est moins sensible aux périodes de sécheresses du mois d’avril, fréquentes sur l »exploitation. Cependant, il reste sensible aux périodes de grands froids (inf à -12°C ).

Sa fibre est un peu plus grossière, mais les nouvelles variétés sont travaillées pour plus de finesse.

Arraché en juin, écapsulé, parfois retourné, il est ensuite récolté roui entre le mois de juillet et le mois de septembre.

Nos variétés : Toundra, Cirrus

Semé au mois de mars et arraché au mois de juin/juillet, le lin de printemps est la culture qui a le cycle le plus court de l’exploitation. Il restera en terre seulement 3,5 mois.

Sa croissance au printemps est exceptionnel, avec parfois plusieurs centimètres par jour.

Le points délicats à surveiller pour cette culture sont une bonne levée après le semis, car c’est une période où il ne pleut pas beaucoup et la culture peut en souffrir. Et a contrario, les orages du mois de juin, avec de fortes précipitations mêlées à du vent font verser le lin, ce qui diminue fortement la qualité de la fibre.

Comme le lin d’hiver,  il est arraché en juin/juillet, écapsulé, parfois retourné, puis récolté roui entre le mois d’août et parfois le début d’octobre.

Nos variétés : Bolchoï, Elicsir, Aramis

Nous cultivons moitié de lin d’hiver et moitié de lin de printemps pour une meilleure répartition des risques.

En effet, le lin est une culture très sensible à la météo et demande beaucoup de travail. Des températures très froides durant l’hiver, un printemps sec, des orages…

Ces 2 cultures n’étant pas au même stade à la même date, cela nous permet de « ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier ».